Logo
  • Accueil
  • Portrait
  • Actualités
  • Au Sénat
  • Agenda
  • Revue de Presse
  • Liens
  • Contact
© Bernard Lalande 2014 - Tous droits réservés
Mentions légales - Plan du site
1 novembre 2017
Actualités, News

Inégalités femmes – hommes : un gâchis à 62 MILLIARDS €

Précédent Suivant

Les inégalités femmes-hommes en matière salariale continuent de prospérer, malgré la volonté des pouvoirs publics de légiférer contre. On estime aujourd’hui que les femmes gagnent en moyenne 26,3% de moins que les hommes, à même niveau de compétence et travail égal.

En dépit des nombreuses manifestations et du renforcement de l’arsenal juridique en faveur de l’égalité salariale, les discriminations à l’égard des femmes persistent. Selon un rapport du Forum économique mondial, l’égalité des salaires entre hommes et femmes ne sera pas atteinte avant 170 ans. Ainsi, l’égalité salariale femmes/hommes ne sera possible qu’en 2186…

Ces 10 dernières années, 3 lois ont été promulguées en faveur de l’égalité salariale. Il n’empêche que l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes restent de 19 % en moyenne selon l’Observatoire des Inégalités. Une tendance plus flagrante chez les cadres où l’écart est de 26,3 % que chez les employés où il n’est “que” de 9,3 %.

Concrètement, cela signifie qu’en moyenne, lorsqu’un homme cadre perçoit un salaire mensuel
net de 4380 €, une femme cadre ne percevra que 3469 €. La comparaison ayant été faite à postes,
à diplômes et à compétences équivalents, il n’y a donc pas de justification économique à cet écart. Ainsi, selon les experts de la Fondation Concorde, le différentiel de salaire net versé entre les femmes et les hommes représente en moyenne 3525€ / an et atteint ainsi de manière aggrégée, 33,6 milliards € / an.

Plus on progresse dans l’échelle des salaires, plus l’écart entre les femmes et les hommes est important, en partie parce que les femmes sont beaucoup moins nombreuses en haut de l’échelle.

Pourtant, la persistance des ces inégalités nuit gravement à l’économie française.

Ce “manque à gagner” en terme de salaire net, a également des répercutions en terme de consommation et de recettes fiscales. On estime ainsi que la consommation nette aggrégée supplémentaire pourrait s’élever à 21,98 milliards € (lorsque le surplus d’épargne serait lui de 6,2 milliards €). Ce supplément permettrait de générer 0,16 point de croissance supplémentaire, qui seraient les bienvenues.

Effets directs :

  • Augmentation des salaires nets = + 33,6 milliards €
  • Gain de recettes pour l’Etat = + 33,7 milliards €
  • dont hausse de la TVA = + 3,83 milliards €
  • dont hausse des recettes de l’impôt sur le revenu = + 5,47 milliards €
  • dont hausse des cotisations sociales et patronales = + 24,43 milliards €

Effets partagés – Double effet sur l’impôt des sociétés :

  • Dans un premier temps, hausse des prélèvements due à une hausse de l’activité impulsée par la hausse de la consommation.
  • Dans un second temps, baisse des prélèvements due à une hausse des salaires bruts et des cotisations sociales.

Effets complémentaires :

  • Hausse de l’épargne = + 6,16 milliards €
  • Hausse de la consommation = + 21,98 milliards €
  • Création d’emplois = + 26.000 créations supplémentaires par an (en solde net – estimation basée sur la loi d’Okun).
  • Augmentation de l’investissement, à court, moyen et long terme.

Les réformes possibles avec ces gains budgétaires

Une fois l’égalité salariale stricte appliquée, Bercy bénéficierait donc d’un nouveau levier fiscal qui permettra de dégager 168,74 milliards € supplémentaires durant un quinquennat. Ce projet pourrait donc permettre de lever le carcan fiscal qui pèse sur les entreprises et l’investissement, et pourrait permettre de déployer l’une des réformes suivantes :

  • La réduction totale des déficits des différents régimes de retraites, de la sécurité sociale et de l’assurance chômage.
  • L’allègement durable de 33 milliards/ an de charges sur les salaires.
  • La mise en place d’un taux d’IS à 14%.
  • Une baisse de 40% de l’impôt sur le revenu.
  • Une baisse de 3 points de TVA.
  • Une hausse de 50% des budgets de la défense, de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la justice.
  • Une réduction de 9% de notre dette publique.
  • Une réduction annuelle de 50% de notre déficit public

 

Etude réalisée par Clélia Aucouturier – Secrétaire générale adjointe de la Fondation Concorde; et Erwann Tison – Coordinateur des études de la Fondation Concorde, à lire sur http://fondationconcorde.com/?p=4253

Partager cet article

Sur le même sujet...

Prélèvement à la source? Explications et calendrier

2 octobre 2016

Etat des lieux de la laïcité en France

1 février 2019

Homme/Femme : pour une égalité réelle

10 mars 2017

FacebookTwitterAbonnez-vous au flux RSS
  • LalandeBernard RT @hendrik_davi: Dans le « Printemps Marseillais » les Insoumis défendront deux conditions du succès : alliance avec le Pacte et une tête… Il y a 20 heures via Twitter for iPhone Répondre - Retweeter - Favori
  • « Venus de tous les continents, croyants et non croyants , nous appartenons tous à la même planète, à la communauté… t.co/JkdNpYOIEE Il y a 1 jour via Twitter for iPhone Répondre - Retweeter - Favori
  • RT @GretaCBockler: Dans le #paysbriard de ce matin ☺️👍🏼 @LePaysBriard t.co/pNlOG69HJj Il y a 1 jour via Twitter for iPhone Répondre - Retweeter - Favori

Suivre @LalandeBernard sur Twitter.

Abonnez-vous à la newsletter

Articles récents

  • Bernard LALANDE soutient le mécénat d’entreprises
  • Séance plénière, Bernard LALANDE rapporte pour la Commission des finances
  • Finances 2020 : Intervention de Bernard LALANDE en séance plénière
  • Contre une nouvelle taxation des produits viticoles